François Truffaut réalisait en 1961, Jules et Jim (prononcez à l’anglaise : djim), avec Jeanne Moreau, alors âgée de 33 ans, totalement délicieuse dans un film où elle rayonne d’une absolue beauté.
L’histoire est toute simple, tirée d’un roman que Truffaut découvre par le plus grand hasard : deux amis, un français, Jim, et un autrichien, Jules, vivent à Paris, et tombent amoureux de la même femme, Catherine. La première guerre mondiale les sépare. La paix revenue, Catherine se marie avec Jules et tous deux ont un enfant. Mais Catherine aux amants multiples, entraîne Jim dans une liaison sans avenir, avec l’accord de Jules. La fin est dramatique. Rendons aussi hommage à Jean Gruault qui a participé à l’écriture du scénario, et qui est décédé récemment.
Dans ce film, où tout est beau, où Truffaut érige la culture au plus haut degré (tableaux de Picasso, référence aux « Affinités électives » de Goethe, lecture en voix off de passages du roman éponyme d’une grande richesse littéraire…), Jeanne Moreau interprète la chanson « le Tourbillon », un moment d’extase pour le spectateur, qui se régale tout autant devant les mimiques de l’actrice entrecoupées d’arrêts sur image. Saluons aussi l’interprétation d’Henri Serre (Jim) et d’Oskar Werner (Jules), tous deux remarquables.
Un film culte assurément, comme j’ai le sentiment que plus personne ne sait faire aujourd’hui de tels chefs d’œuvre, malheureusement.
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