Ils arrivèrent cinquante, heureux, en bord de Loire,
Ne songeant prestement qu’à manger et à boire.
Ils fêtaient tous ensemble la débutante année
Et lançaient promptement maints avis et projets.
Tandis que le cap Horn voyait passer Gabart,
Poussé par les vents et tenant bon la barre,
Nos joyeux noctambules dégustaient le Champagne
Et se souciaient si peu du match à qui perd gagne.
Les bouteilles éclusées, la bise bien appuyée
Sur les joues roses et fraîches de leurs compagnons d’armes,
Ils repartirent gaiement, l’un essuyant une larme,
Vers leurs chaudes pénates, en attaquant janvier.
Le 1er janvier 2013
Poésie que j'ai écrite au moment où dans le Vendée Globe, François Gabart passait le Cap Horn juste devant Armel Le Cléac'h.
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