Que retenir de ce « Magic in the moonlight », dernier film de Woody Allen ? Pas grand-chose, si ce n’est les magnifiques paysages de notre Provence !
Certes, on ne s’ennuie pas, le temps passe vite dans la salle. Mais le film terminé, on se demande ce qu’il a apporté au spectateur. Et on ne trouve pas, tant il paraît totalement vide d’émotion.
Un prestidigitateur en envie un autre, star sur les scènes européennes. Il va donc monter un coup tordu à son rival en lui faisant croire que, sur la côte provençale, on peut rencontrer un vrai médium qui devine les pensées des autres et fait parler les morts. Bon, elle ne les ressuscite pas encore !
Le médium donc, c’est une jolie et jeune américaine qui s’est entichée d’un milliardaire et réciproquement. Nous sommes en 1920, on roule dans de belles et riches automobiles.
La fin est toute trouvée : la star épousera son médium et, l’histoire ne nous le dit pas, mais on peut aisément deviner qu’ils auront beaucoup d’enfants. Tous des devins et magiciens, évidemment. Amen !
Il serait sans doute temps que Woody Allen cesse de produire un film tous les six mois, et qu’il approfondisse véritablement les œuvres qu’il nous présente. Si les critiques cinématographiques continuent de l’encenser, cela pourrait avoir une fin.
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