samedi 18 octobre 2014

Le Sel de la Terre

Wim Wenders (Paris-Texas) nous présente Sebastiao Salgado, photographe du monde, dans un film de près de deux heures. C’est magnifique, mais aussi tragique par les images qu’il nous présente. Vidéos en couleurs et photos de N&B se succèdent dans un mouvement lent, ce qui permet au spectateur d’apprécier la qualité photographique.

Dans une première partie, W.W. nous parle de la jeunesse de Salgado au Brésil, puis de son exil en France pendant la dictature militaire dans son pays natal, la naissance de ses enfants, dont Juliano, lequel participe à la réalisation du film aux côtés de W.W.
La seconde partie est la plus dure du film puisqu’elle nous présente les images du génocide rwandais, et des massacres qui ont suivi au Congo. Regards terribles, yeux hallucinés, visages d’horreur.
Après avoir photographié dans l’enfer africain et yougoslave, Salgado choisit d’immortaliser sur la pellicule, la nature, à travers le monde. C’est Génésis. Emouvante est l’histoire contée de la baleine de 35 m qui a accompagné la petite embarcation sans jamais tenter de la retourner.
La tribu Zo’é de la forêt amazonienne, qu’il a visitée, ne peut que nous plonger dans une réflexion sur l’évolution de l’espèce humaine.

Enfin, de retour dans le pays de son enfance, il découvre une région nue, où la végétation a quasi disparu. Il fonde alors l’institut Terra, laquelle va replanter des millions d’arbres, qui aujourd’hui ont repeuplé la contrée, devenue Parc national.

Quelle vie ! et quel film choc !

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