Deux automnes, trois
hivers, de Sébastien Betbeder, nous plonge totalement dans la
« Nouvelle Vague » du cinéma français actuel.
Au début, on a du mal à comprendre où le réalisateur veut en
venir. On a plusieurs personnages, sans lien entre eux, ou bien de très courte
durée. Puis brusquement, tout s’éclaire (quoique nous sommes à ce moment-là
dans une ruelle très sombre – un trait de génie de Betbeder, si c’est fait
exprès !). Donc, deux couples de jeunes vont se former, avec ses hauts et
ses moins hauts. Des dialogues (et surtout beaucoup de monologues) d’une très
grande richesse.
On a alors 4 personnages qui vont raconter leur passé
amoureux, à coups d’anecdotes, face à la caméra, sans trop savoir quel sera le destin des deux
couples au moment où chacun raconte.
Ajoutons-y la présence écrasante (trop peut-être) de Vincent
Macaigne (celui qui a mis en scène « Au moins j’aurai laissé un beau
cadavre » à Avignon, et qu’on a revu dans ce délicieux film qu’est
« la Bataille de Solférino », absolument fabuleux dans le rôle
d’Arman (sans d), et le tout se savoure à petites gorgées.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.