vendredi 3 janvier 2014

2 automnes, 3 hivers



Deux automnes, trois hivers, de Sébastien Betbeder, nous plonge totalement dans la « Nouvelle Vague » du cinéma français actuel.

Au début, on a du mal à comprendre où le réalisateur veut en venir. On a plusieurs personnages, sans lien entre eux, ou bien de très courte durée. Puis brusquement, tout s’éclaire (quoique nous sommes à ce moment-là dans une ruelle très sombre – un trait de génie de Betbeder, si c’est fait exprès !). Donc, deux couples de jeunes vont se former, avec ses hauts et ses moins hauts. Des dialogues (et surtout beaucoup de monologues) d’une très grande richesse.

On a alors 4 personnages qui vont raconter leur passé amoureux, à coups d’anecdotes, face à la caméra,  sans trop savoir quel sera le destin des deux couples au moment où chacun raconte.

Ajoutons-y la présence écrasante (trop peut-être) de Vincent Macaigne (celui qui a mis en scène « Au moins j’aurai laissé un beau cadavre » à Avignon, et qu’on a revu dans ce délicieux film qu’est « la Bataille de Solférino », absolument fabuleux dans le rôle d’Arman (sans d), et le tout se savoure à petites gorgées.

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