dimanche 29 décembre 2013

La Belle au Bois dormant



Le ballet, chorégraphié par Noureev d’après Petipa, est donné à l’Opéra National de Paris, en ce mois de décembre 2013. La musique est de Tchaïkovski, superbe et enivrante !

En ce 28 décembre, la Princesse Aurore est interprétée par Myriam Ould Braham et le Prince Désiré par Mathias Heymann, tous deux Étoiles de l’ONP. Voilà un couple fabuleux qui devrait perdurer, tant ils semblent s’apprécier et se compléter sur scène !
MOB sait donner du sens à son personnage, jeune adolescente au premier acte, elle se transforme en vraie femme  au 3ème.
Mathias Heymann est flamboyant, ses sauts d’une remarquable beauté.

Le premier acte est clairement celui d’Aurore, de laquelle on attend monts et merveilles dans l’adage à la Rose. Si dans la première partie de l’adage, le second équilibre a été plus que bref, la suite a été fort réussie et une ovation a accueilli l’Étoile à la fin de l’adage. Bien sûr, la tension est palpable sur scène, mais quoi de plus normal dans cette variation dont je n’ose imaginer le degré de difficultés et l’appréhension d’un échec, toujours  possible.

Le second acte offre un moment enchanteur de grande beauté avec la vision d’Aurore !

Le troisième acte, c’est du moins mon sentiment, est clairement celui qui met en valeur les danseurs, que ce soit Désiré, l’Oiseau bleu et l’Or, les deux derniers interprétés respectivement par Allister Madin et Pierre-Arthur Raveau. Que voilà deux futures Étoiles ! Ce qui tend à faire passer au second plan les danseuses : d’ailleurs, les applaudissements allaient droit vers les hommes. Il en est de même du couple principal, les variations du Prince Désiré étant plus flamboyantes que celles d’Aurore (ici, point de Fouettés !). Signalons aussi les prestations de deux quadrilles de l’Opéra, Laura Bachman (laquelle ne chôme pas puisque, d’après la distribution, elle intervient à la fois dans le prologue, et les 3 actes) et Alexandre Labrot dans le duo des chats, variation qui leur attire des applaudissements nourris.

Des « Oh ! » se firent entendre lors du lever de rideau au début du 3ème acte : quelle beauté ! Fayçal Karoui a lui aussi été ovationné pour sa direction musicale.

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