Spartacus est un ballet emblématique du Théâtre Bolchoï. Sur
une musique de Khatchatourian et une chorégraphie de Grigorovitch, il conte la
révolte de Spartacus aimé de Phrygie, face au romain Crassus et la belle Égine.
Ballet en 3 actes, d’une durée de près de 2 heures 30, il
éblouit littéralement les spectateurs.
Ce ballet, retransmis au cinéma, en Haute Définition, le
dimanche 20 octobre, m’a bouleversé par tant de beautés auditive et visuelle.
C’est un des plus grands ballets du Bolchoï qu’il m’ait été donné de voir au
cinéma. Son côté narratif, linéaire, rend facile sa compréhension. Les pas de
deux nous laissent béats d’admiration, notamment lors des 2ème et 3ème
actes. Quant au style Khatchatourian, facilement reconnaissable même pour un
profane, lorsqu’il est joué par l’orchestre du Bolchoï, c’est un vrai bonheur.
Mickaïl Lobukhin interprétant le rôle de Spartacus a été
absolument fabuleux dans ses portés bien que parfois à la limite entre la danse
et le cirque. Vladislav Lantratov dans le rôle de Crassus a été aussi
remarquable, faisant du romain, un être avide de gloire, mais pleutre.
Anna Nikulina (Phrygie), dans la dernière scène, au comble
du désespoir face à la mort de son compagnon, est sublime. Quant à Svetlana
Zakharova (Égine), elle est comme toujours d’une perfection inégalée dans la
danse, même si on peut regretter qu’elle ait trop axé son rôle sur celui d’une
princesse, et non sur celui d’une femme perverse.
Soirée fabuleuse !
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